top of page

Généralités sur le développement moteur.

Dernière mise à jour : 27 nov. 2020


1. Définitions

Motricité :

Ensemble des fonctions nerveuses et musculaires qui assurent le mouvement. Elle est le résultat de deux activités :

  • Des contractions toniques, ou statiques, qui assurent une certaine fixité aux articulations et donc le maintien d’une posture ;

  • Des contractions phasiques, ou dynamiques, qui engendrent le mouvement.

Motilité :

Mouvements spontanés effectués par le nourrisson, en réponse à des stimuli proprio et viscéroceptifs.

Développement moteur :

Prise de contrôle progressive par l’enfant de son système musculaire au fur et à mesure de la disparition de la motricité primaire, de la maturation du système nerveux central, de la progression de son éveil et de la répétition de ses expériences motrices.

Tonus :

Contraction musculaire permanente et modérée, entretenue par des influx nerveux, affectant en permanence tout muscle au repos (tonus de fond), pour s’exagérer à l’effort (tonus d’action).

Posture :

Position du corps ou d’une de ses parties dans l’espace.

Préhension :

Faculté ou action de saisir les objets.

2. Evolution de la motricité

Motricité primaire : correspond aux réflexes. Appelée à disparaitre au cours des trois premiers mois.

Motricité innée : programmée sur le plan neurologique.

  • Spontanée : involontaire.

  • Dirigée : réponse à des stimulations sensorielles (visuelles, auditives).

  • Provoquée : réponse à des stimulations proprioceptives.

Motricité volontaire : acquisitions en fonction de la maturation neurologique et de sa progression selon deux axes :

  • Axe céphalo-caudal : les muscles de l’axe du corps sont d’autant plus tôt sous le contrôle de la volonté qu’ils sont proches de la tête.

  • Axe proximo-distal : les muscles des membres sont d’autant plus tôt sous le contrôle de la volonté qu’ils sont proches de l’axe médian du corps.


Commandes motrices de plus en plus sélectives et précises.

Compétences fonctionnelles par expérience et apprentissage.

Progression de la préhension :

  • Axe longitudinal = cubito-palmaire (de A vers B)

  • Axe transversal = cubito-radial (de 1 vers 3).


3. Critères d’inquiétude

Loi de variabilité : l’évolution du développement moteur se fait toujours dans un sens de perfectionnement progressif. Ces progrès ne sont pas uniformes et continus. La maturation se réalise par des progressions rapides, mais également par des stagnations, voire des régressions, puis le développement repart.

Il existe une très grande dispersion des âges auxquels chaque enfant acquiert une nouvelle posture ainsi qu’une grande variété dans la durée d’expérimentation de ce mouvement.

Chaque enfant évolue donc à son rythme, mais se questionner si :

Ne tient pas sa tête à 4 mois ;

Ne se retourne pas à 8-10 mois ;

Ne tient pas assis à 10-12 mois ;

Ne marche pas à 20-22 mois.

4. La marche

Nécessite l’utilisation permanente des informations sensorielles : visuelles, vestibulaire et proprioceptives.

La vision permet d’anticiper un obstacle ou un changement de direction par exemple.

L’appareil vestibulaire informe de la position de la tête dans l’espace et de ses mouvements. Module le déplacement de tout le corps.

Les informations proprioceptives sont transmises par des récepteurs situés sous la plante des pieds (nature de la surface d’appui, répartition du poids du corps sur les pieds), ainsi que par des récepteurs situés aux articulations, tendons et muscles (position des segments du corps les uns par rapport aux autres). Elles permettent un bon équilibre postural.


Comments


Cindy Consigny

Infirmière Puéricultrice

Pour retrouver du contenu complémentaire, suivez-moi...

  • Facebook
bottom of page